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Aujourd’hui sort Double 6, mon deuxième roman chez Didier jeunesse, toujours dans la collection Marquepage+ (pour les 9-12 ans). Même s’il présente quelques points communs avec Ali Blabla, on change radicalement d’univers puisque des Mille et une Nuits, on passe à un collège parisien, le collège Condorcet, pour ne pas le nommer, où j’ai étudié il y a quelques années de cela !
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S’il n’est pas dénué d’humour, le ton est moins léger puisque j’y évoque la disparition d’un adolescent : Hadrien. Le roman commence d’ailleurs avec l’irruption de deux policiers dans la salle de classe. Au fil des pages, le lecteur va peu à peu découvrir l’histoire douloureuse et la personnalité complexe d’Hadrien à travers les témoignages de ses camarades qui ont accepté de répondre aux questions des policiers. Peu à peu, le lecteur va comprendre, en assistant à ces “interrogatoires”, ce qui s’est passé.
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Je réalise, en écrivant ces lignes, que dans Ali Blabla aussi il est question d’une disparition : une fugue en l’occurrence. Mais contrairement à Double 6, le lecteur sait qu’Ali a décidé de s’enfuir du palais de son père. Il vit ses aventures, il n’est pas dans l’angoisse de savoir ce qui lui est arrivé !
Autre point commun entre les deux romans, la présence de “poèmes”. Dans Ali Blabla, j’avais écrit un récit en vers (une cinquantaine de quatrains à rimes plates), un récit dans le récit pour faire un clin d’œil aux récits enchevêtrés du Livre des Mille et une Nuits. Ici, les haïkus sont à l’honneur, des haïkus teintés d’humour, peut-être pas tout à fait orthodoxes, comme celui-ci :
Haïku riquiqui,
Tu aurais pu être écrit
Sur un grain de riz !
ou encore :
Sur le tatami,
J’avais envie que tu sois
Ma petite amie.
Comme le serial lover dans Qui veut le cœur d’Artie Show ?, c’est à travers ces poèmes qu’Hadrien va tenter de séduire Midori, une élève de sa classe dont le père est japonais et la mère française.
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Le titre, Double 6, évoque les deux dés à six faces dont Hadrien ne se sépare jamais. La couverture, que je trouve très réussie, et les cabochons sont signés Gaël-Mary Tramon.
Bien sûr, je ne dis pas tout. Je ne veux pas “divulgâcher” la lecture du roman…
Bonjour,
Les deux enquêtes achetées (et dédicacées!) samedi 25 mai à Saint-Junien seront bien les premiers “vrais” livres ayant le super pouvoir de détourner Paul (avide de jeux de mots et autres contrepèteries) de ces BD ! 😉 … et que dis-je détourner…envouter! …
Merci et à un autre jour peut-être!
Moïna et Paul
Merci pour votre retour, ça me fait vraiment très plaisir !
De quels romans s’agissait-il déjà ? Du macaron est sur les dents ? De la carotte se prend le chou ? (je ne me souviens plus)
À une autre fois, j’espère !