Recueil de textes humoristiques pour adultes,
Le Castor astral, octobre 2019
Illustrations de Stéphane Nicolet
En quelques mots :
Bienvenue chez les fous ! Ils aiment la musique, le sport, le bricolage… et cette activité qu’ils pratiquent à outrance a fini par les rendre fous. Parfois, cette folie ne s’empare pas seulement d’une ou de deux personnes, mais de dizaines de milliers, sinon de millions d’individus ; c’est la société tout entière qui devient folle, songez aux dérangés du téléphone, aux fous de foot, aux tarés des régimes, aux marteaux du bricolage ou aux malades des médicaments !
Sont ainsi inventoriés dans ce livre une quarantaine de fous, tous bons pour l’asile, que l’auteur côtoie chaque jour dans son quartier : l’azimutée de l’astrologie, le fada du dada, le maboul de la pétanque, la mordue des toutous, la tordue du yoga… Pour chaque espèce de fous est présenté le destin à peine romancé d’un de leurs plus beaux spécimens. Quant à l’auteur, ce dingo du dico, nul doute qu’il souffre des mêmes maux que tous ces fous.
Dans le même esprit :
L’Enculeur de mouches (et autres métiers improbables),
également publié au Castor astral.
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Quelques critiques sélectionnées en toute partialité :
- Un article dans Bordeaux Gazette du 16 avril 2020
Le titre complet de ce petit livre est Le Marteau du Bricolage & autres fous remarquables publié au Castor Astral qui ne manque aucune occasion de s’inscrire dans l’humour et le calembour.
En cette période qui conduit nombre d’entre nous vers la morosité et la déprime face aux exigences de la période, l’humour et la galéjade ainsi que les jeux de mots pourraient être l’hydroxychloroquine et l’azithromycine du confinement. Ici on est servi avec cette trentaine de portraits de fous qui n’ont aucun caractère de rareté, car si on porte un regard attentif autour de nous on pourrait en identifier un certain nombre que cette nomenclature détaille avec saveur de “l’allumé des jeux vidéo” au “timbré de la philatélie” en passant par “le siphonné de la plomberie”, voire “le détraqué des horloges” ou “le fondu de la neige”. Ils sont ainsi un certain nombre à être passé en revue ou chacun peut se reconnaître selon ses aspirations profondes et ses comportements habituels. Du reste l’auteur dans son bienvenue chez les fous prévient : Ils aiment le sport, la musique, le bricolage… et cette activité qu’ils pratiquent à outrance a fini par les rendre fous ! Parfois cette folie ne s’empare pas seulement d’une ou de deux personnes, mais de dizaines de milliers, sinon de millions d’individus ; c’est la société toute entière qui devient folle, songez aux dérangés du téléphone, au fou de foot, aux tarés des régimes, aux marteaux du bricolage ou aux malades des médicaments ! et plus loin, il précise Sont ainsi inventoriés dans ce livre une trentaine de fous, tous bon pour l’asile, que l’auteur côtoie chaque jour dans son quartier : l’azimutée de l’astrologie, le fada du dada, le maboul de la pétanque, la mordue des toutous, la tordue du yoga…et la liste est longue.
Chaque folle ou fou a droit au minimum à deux pages pour décrire son altération comportementale avec un texte introducteur et des illustrations de Stéphane Nicolet qui accompagnent les textes d’Emmanuel Trédez qui lui semble relever du “Dingo du Dico” car tout au long de l’opus il jongle avec les mots, les tordant dans tous les sens, les mariant de façon parfois loufoque mais très réelle pour donner plus de force à son propos, traquant l’anagramme et c’est ainsi qu’il dresse le portrait de Lucas Lembourg ce fameux dingo du dico qui lui ressemble un peu quelque part : Lucas Lembourg est verbicruciste, ce dingo du dico crée à longueur de journée des grilles de mots croisés pour les journaux : il met dans ses cases les lettres de mots croisés ici ou là, jouant dans ses définitions sur la polysémie pour égarer le cruciverbiste. Tout ce temps passé derrière une grille… Certains disent qu’il lui manque une case. Des mauvais esprits pourraient dire que l’auteur à l’humour facile avec le portrait de Dolores Prane, Dolly pour les intimes voire celui de l’allumé des jeux vidéo Théo Clavier ou même la secouée des cocktails Suzette Alanis qui n’est pas sans évoquer un titre de Gainsbourg plutôt sulfureux. Un livre qui à chaque retour à la ligne peut déclencher un éternuement d’hilarité comme quand on se heurte à la réplique de Monique Legras la tarée des régimes : Et moi je dis que j’ai des “bourrelets” de canon ou même quand on est confronté au rêve du siphonné de la plomberie qui rêve d’organiser des combats de radiateurs. La langue française c’est quand même une sacrée invention !