La carotte se prend le chou (NE)

Roman, dès 9 ans,
Éditions Nathan, juin 2016
Illustrations d’Éric Meurice

 

 

 

En deux mots :
Quatre enquêtes vitaminées d’Achille Carotte
Rien ne va plus à Plantigrad ! Pat la Patate, la mairesse, doit faire face à plusieurs crimes : l’assassinat de Louison le Citron, la menace d’un Cereal Killer, la guerre sans fin que se livrent deux familles rivales, les Agrumes et les Cucurbitacées, et le vol d’un tableau de maître. Un seul légume pour élucider ces mystères : le détective belge Achille Carotte !

Réédition

Prix des Écoliers de Montreuil s/mer 2009, Prix Opalivres de Boulogne s/mer 2009, Prix littéraire des ados d’Audruicq 2009, Prix des lecteurs de Sablé s/Sarthe 2010

 

Pour voir l’article de mon blog consacré à ce livre, cliquez ici.

 

 

Dans la même collection, chez Nathan, ou dans le même esprit, aux éditions du Rocher :

 

 

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Quelques critiques sélectionnées en toute partialité :

  • Un article dans Addictbooks.com  (le 1er septembre 2016)
    Tous les ingrédients sont ici réunis pour faire saliver d’envie les plus jeunes. Emmanuel Trédez nous dresse là quatre juteuses petites histoires.Quatre enquêtes, plus précisément, menées par le commissaire Brocoli, accompagné du détective privé, Achille Carotte ! L’assassinat de Louison le Citron, les meurtres en série, la guerre des fruits et légumes, le vol de tableaux… nos enquêteurs vont avoir du fil à retordre !

J’ai déjà eu le plaisir de lire un livre de l’auteur, Qui veut le coeur d’Artie Show ?, où, comme vous pouvez le déceler dans le titre, il y a une allusion à un légume – même si l’histoire ne traite pas des fruits et légumes. Avec La carotte se prend le chou, on peut clairement dire que l’auteur a une relation très particulière avec les fruits et légumes. Les personnages sont des fruits et légumes – Willy le Kiwi, Jacquot l’Abricot, Henri le Riz et j’en passe et des pas mûres. En plus de cela, l’auteur s’amuse à incorporer à son récit des allusions au vocabulaire de la nourriture. C’est bien pensé, c’est bien écrit, c’est drôle et créatif, j’aime beaucoup !

L’histoire est joliment illustrée par des petits dessins en noir et blanc, représentant avec humour les fruits et légumes cités dans le texte.

Beaucoup de jeux de mots, des enquêtes loufoques et décalées et des personnages acidulés, pour un livre au goût bien prononcé. A servir à température ambiante. A faire déguster aux plus petits, qui se délecteront de la saveur piquante de ces enquêtes délirantes.

Quatre enquêtes vitaminées d’Achille Carotte : tout est dit dans cette petite phrase d’accroche apposée sur la couverture. Nous suivons le détective Belge de renom Achille Carotte : cereal killer, disparitions, légumes apeurés (et pas en purée), suivez des enquêtes totalement débridées et bourrées de jeux de mots

Une série d’histoires efficaces et sympathiques
Adaptées à des jeunes lecteurs dès l’âge de 9-10 ans environ (l’éditeur dit 8 ans, mais je trouve qu’il y a trop de texte et de jeux de mots pour la bonne compréhension d’un lecteur de cet âge…), les enquêtes d’Achille Carotte sont aussi drôles qu’efficaces.
En effet, on entre immédiatement dans le vif du sujet : meurtre d’un citron, histoire d’amour interdite entre deux légumes de type différent… les affaires s’enchainent pour Achille, mais elles ne se ressemblent pas !

Pourquoi on aime ? Parce que l’auteur fait preuve d’une belle créativité !
« Zamais un mot plus haut que l’autre, zamais un zeste déplacé ! » dit Louison le Citron…
« Quand Achille raccrocha, il savait qu’il tenait le bambou »
« Willy le Kiwi avait l’air épuisé. Peut-être à cause de sa rhubarbe de trois jours… »
En somme, ce roman jeunesse est tout simplement à découvrir d’urgence par les enfants. Ceux qui aiment les enquêtes et l’humour seront servis, ceux qui aiment l’originalité également… Bref, cette découverte du monde d’Emmanuel Trédez est une véritable petite réussite.
Pour ceux qui ont aimé ce roman, n’oubliez pas qu’il y a également dans la même collection Le hibou n’est pas manchot. Tout aussi efficace et bourré d’humour !

  • Un article dans Lire en tout genre (le 7 juillet 2016)
    Le commissaire Brocoli, réputé autant pour son incroyable tignasse que pour son incompétence, a du soucis à se faire. La ville de Plantigrad n’est plus une ville sûre, et la mairesse, Patricia la Patate, s’impatiente. C’est bientôt les élections, et si elle veut être réélue, il faut que le commissaire arrête les assassins et les voleurs. Le commissaire Brocoli faire donc appelle à Achille Carotte, détective belge rendu célèbre en résolvant plusieurs affaires délicates qui avaient complètement dépassé la police…

Ce titre propose quatre histoires : 4 enquêtes menées par Achille Carotte, sur demande du commissaire Brocoli. Une histoire de meurtre dans un parc, une autre dans laquelle les membres d’un groupe de musique meurent les uns après les autres, une histoire d’amour entre deux jeunes qui font partie de familles rivales et un vol de tableaux au musée des Beaux-Arts. Chaque histoire est bien différente et met en scène de nouvelles victimes et de nouveaux suspects. Seuls le commissaire et son équipe et le détective sont récurrents à toutes les histoires.

Chaque histoire se lit vraiment bien. Elles sont toutes courtes et très prenantes. C’est jeux de mots sur jeux de mots, nombreux clins d’œil à des œuvres ou à des personnages connus (Roméo le Pomelo et Juliette la Courgette) et des illustrations viennent se glisser dans le texte au minimum une double page sur deux.

Tout est joliment tourné, c’est très agréable à lire et on en redemande. Il faut cependant avoir de bonnes références et une bonne connaissance des jeux de mots pour apprécier pleinement ce titre. Ma fille de 10 ans et moi-même avons adoré. Un vrai régal !

  • Un article dans Culturevsnews (4 juillet 2016)
    Plusieurs histoires toutes plus sympas les unes que les autres… Les paragraphes sont bien délimités, ce qui rend la lecture facile pour un enfant, et pratique pour Les parents (on peut facilement s’arrêter à la fin de l’un d’eux pour faire une pause suspens jusqu’au soir suivant)… Une série de jeux de mots loufoques sur les légumes à chaque page. Dès les premières lignes, le ton est donné : « Adeline l’Aubergine venait de lui mettre une prune (…) mal venue (…) il n’avait plus un radis… »
    Au final, un texte hilarant, composé avec talent, mettant en valeur jeux de mots et expressions de la langue française. Une composition savamment orchestrée – il s’agit quand même d’enquêtes policières ! -, pleine d’humour, et de bon goût !
    Des lectures attrayantes et amusantes pour ceux qui commencent à lire seuls ou ceux qui ont du mal à se lancer dans l’exercice.
    A noter, la présence d’ illustrations – des crayonnés expressifs – qui enrichissent les récits.
    Note : 9,5/10
  • Un article dans Le petit théâtre de Caro(z)ine (13 août 2016)
    Première chose qui tape à l’oeil quand on ouvre le livre La carotte se prend le chou : les titres et autres jeux de mots en tous genres. Emmanuel Trédez semble avoir hérité de la manie du jeu de mot vaseux qui, personnellement, me fait toujours marrer (mais, en même temps, mon homme est du même acabit, donc bon… question d’habitude) : les titres Simon le Melon a des pépins, Cereal Killer ou encore (mon préféré) Johnny le radis perd ses fanes ne sont que le début des réjouissances. Chaque page de La carotte se prend le chou est un festival jubilatoire déclinant le jeu sur les légumes et autres fruits à l’infini. « Non, non, salsifis ! » criera le citron que l’on presse, tandis que la Carotte ne cessera de demander « Quetsche que vous voulez dire ? ». À Plantigrade, on « cuve l’épinard » et on « reprend du poil de la blette » (hein ? Alors ! Tout de même !)… et à Trédez-ville, on cultive l’humour potache mais désopilant. La carotte se prend le chou est un livre jeunesse drôle, léger et qui fonctionne franchement bien.
  • Un article dans Nouveautés Littérature Jeunesse par Orbe (le 7 août 2016)
    Ce livre propose quatre vraies histoires policières avec pour héros, des légumes et des fruits, et des jeux de mots à chaque page.La ville de Plantigrad est sous tension en raison de la guerre entre les Agrumes et les Cucurbitacées.L’enquêteur Achille Carotte va devoir résoudre plusieurs énigmes : le meurtre de Louison le Citron, retrouver un Céréal Killer, élucider la mort de Juliette la courgette et enfin comprendre les méfaits reprochés au célèbre Johnny le Radis. Les deux premières histoires sont mes préférées. Alors même si les personnages sont nombreux et que l’enfant ne relève pas toutes les références, le récit est original et il fonctionne. L’histoire est illustrée et le découpage du récit en quatre énigmes indépendantes facilite la lecture. Le lecteur aura plaisir à découvrir la suite… Intéressant !  


    Pour la précédente édition :
  • Un article dans Les histoires sans fin par Fred Ricou (1er avril 2010)
    Suspicion, délation et meurtre. C’est le quotidien de Plantigrad. Les enquêtes du détective belge Achille Carotte se succèdent au milieu du gratin des grosses légumes de la ville. Heureusement qu’Achille à une botte secrète, la fameuse « Botte de Carotte » !
    Quatre nouvelles constituent ce petit bijou qu’est La Carotte se prend le chou. Ludique, bourré d’humour, de jeux de mots à deux euros la cagette (de légumes, bien évidemment…) et dans un style littéraire proche des polars américains des années 50, les jeunes lecteurs vont se bidonner…
    Emmanuel Trédez nous avait déjà fait bien rire dans la même collection avec Le cachalot nage dans le potage. Avec celui-ci, on des chances d’avoir la pêche et de garder la banane au moins le temps de sa lecture…