Interviews et portraits

  • Sur le site de Didier jeunesse (15 septembre 2020)

À PROPOS DE MES LIVRES CHEZ DIDIER JEUNESSE

Mon premier roman pour Didier jeunesse, Ali Blabla, est paru en 2017. Mais mon tout premier livre, je l’ai publié au siècle dernier, en 1998 pour être précis, chez Nathan. Ça commence à remonter ! Pendant une bonne quinzaine d’années, Nathan a été à la fois mon éditeur le plus régulier et mon employeur puisque à cette époque-là, j’étais éditeur de livres documentaires pour la jeunesse.

Depuis quelques années, j’essaye de vivre de ma plume. Mes livres, publiés chez différents éditeurs, s’adressent surtout aux enfants de 6-12 ans (même si fort heureusement il n’y a pas de limite d’âge) : des premières lectures, des romans, quelques documentaires… J’aime faire rire, et j’aime particulièrement jouer avec les mots. On peut en penser ce qu’on veut, mais c’est un peu ma marque de fabrique. Merci messieurs Goscinny, Devos, Desproges, Perec qui m’avez inspiré…

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  • Sur le site Fahrentheit 452 par Marie-Hélène Fasquel (28 juin 2019)

    À PROPOS DE LA PARUTION DE DOUBLE 6

Notre chronique
Un grand merci à Net Galley et son challenge pour cette belle découverte ! Il s’agit d’un roman pour jeunes de 9 à 12 ans qui nous parle d’amour, de tricheries, de deuil, de secrets, tout en finesse. Deux adolescents pas comme les autres (et finalement tellement comme les autres) qui, un an après le décès de leur mère, se débattent dans une situation dont ils sont les responsables mais qui commence à les dépasser… Une disparition qui transforme le roman en quête de la vérité pour tous (police et jeunes réunis). Du suspense, de l’amitié aussi, une écriture fluide et belle.
Un très chouette roman jeunesse que nous recommandons sans hésitation !

Interview

Comment est né Double 6 ?
L’idée générale, que je ne peux préciser sans « divulgâcher » le roman, m’est venue alors que je réfléchissais à un autre livre qui aborde un peu le même sujet, mais d’une façon très différente. Cette idée m’a sans doute été inspirée par un film de David Cronenberg qui m’avait marqué, dans les années 1980… Je l’avais mise dans un coin de ma tête et j’y repensé au moment de me lancer dans un nouveau projet…
L’idée d’écrire un roman choral s’est imposée assez vite : Dans Double 6, on découvre peu à peu le héros à travers les voix, parfois discordantes, de ses camarades de classe. L’une des difficultés de l’« exercice » est d’arriver à singulariser ces voix, à faire exister ces personnages – j’y ai travaillé, mais ai-je réussi mon pari ? Les lecteurs le diront.
Double 6 raconte l’enquête au collège de deux policiers sur la disparition d’un adolescent. Ce n’est pas à proprement parler un roman policier, mais il repose sur le suspense (mais qu’est devenu Hadrien ?) et la surprise (même si le lecteur peut deviner certaines choses) : les interrogatoires se succèdent et les révélations aussi.
Enfin, comme dans deux autres romans pour la même tranche d’âge, Ali Blabla (chez Didier jeunesse également) et Qui veut le cœur d’Artie Show ? (chez Nathan), je me suis amusé à mêler à la narration des poèmes, en particulier des haïkus.

Quand écrivez-vous ? Avez-vous un rituel d’écriture ? de petites manies d’auteur ?
À l’époque pas si lointaine où j’étais salarié d’une maison d’édition, je devais profiter du moindre moment de liberté pour écrire : le soir, le week-end, pendant les vacances… Enfin… le peu de temps libre que me laissaient ma famille et mes autres loisirs. J’avais pris l’habitude d’écrire n’importe où et n’importe quand !

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EMMANUEL TRÉDEZ, LES JEUX DE MOTS AU BOUT DE LA PLUME

Avec plus de 500 000 livres vendus, traduits dans 13 langues, Emmanuel Trédez fait partie de ces auteurs qui se sont fait un nom dans l’univers du livre jeunesse avec ses ouvrages de fiction (albums, premières lectures, romans…) et ses documentaires.

Sa signature est de jouer avec les mots et ses livres sont pleins d’humour. Il a reçu plusieurs prix littéraires pour par exemple ses romans La carotte se prend le chou, Hercule, attention travaux ! et Qui veut le cœur d’Artie Show ? (Nathan) et Ali Blabla, (Didier jeunesse). Il voyage régulièrement en France et même à l’étranger pour partager sa passion avec ses lecteurs et ainsi transmettre le gout de la lecture. Car le métier d’un auteur ne s’arrête pas à l’écriture comme il a pu nous l’expliquer.

Nul doute que parmi ses nombreux titres, vous trouverez de l’inspiration pour offrir des livres aux enfants de votre entourage !

Qu’est-ce qui vous a amené à vous consacrer à l’univers du livre jeunesse ?

J’ai commencé à écrire pour les enfants lorsque, après avoir été embauché chez Nathan, j’ai re-découvert la littérature jeunesse. Moi qui n’avais lu que des grands classiques (Les malheurs de Sophie, Robinson Crusoé, L’île au trésor, Vingt mille lieues sous les mers, Le dernier des Mohicans…), j’ai pris conscience qu’il y avait désormais, à côté de ces ouvrages patrimoniaux, une littérature vivante écrite par des auteurs contemporains. C’est ce qui m’a donné envie d’écrire à mon tour des textes pour la jeunesse et de les soumettre à des maisons d’édition.

Je publie des livres pour enfants depuis une vingtaine d’années : des albums, des premières lectures, des romans, et plus récemment des documentaires. Occasionnellement, j’écris des livres pour adultes, comme L’Enculeur de mouches, et autres métiers improbables, un recueil de textes humoristiques où j’invente toute une série de métiers farfelus à partir d’expressions de la langue française (je précise qu’il n’y a rien de licencieux dans ces textes, qui pourraient être lus par des ados).

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  • Dans le magazine Page des libraires (décembre 2017)
    Pour la rubrique La vie du libraire / L’avis de l’auteur

Je ne suis pas né dans les choux, mais dans les livres. Dans ma famille, on aimait autant l’objet – mon grand-père avait une passion pour la reliure – que le texte – je me rappelle que ma mère lisait Proust à voix haute, dans la voiture, sur la route des vacances, tandis que mon père, au volant, se prenait pour Prost. Rien d’étonnant si j’ai passé ma vie professionnelle le nez dans les livres.

Avant de m’installer à Cachan, j’avais repéré la librairie de la rue piétonne. Dès que je vais au centre-ville, j’y passe une tête. J’en ressors rarement les mains vides. Je fais partie de ces gens qui préfèrent acheter des livres plutôt que de les emprunter à la bibliothèque.

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LES INVITÉ.E.S DU MERCREDI : EMMANUEL TRÉDEZ ET FLORENCE HINCKEL
Aujourd’hui, on vous propose une interview de l’auteur Emmanuel Trédez, puis on a donné la parole à l’autrice Florence Hinckel qui nous a livré ses coups de cœur et coup de gueule. Bon mercredi à vous.

L’interview du mercredi : Emmanuel Trédez

Pouvez-vous nous parler de votre parcours ?
Lorsque j’étais en terminale, comme beaucoup de jeunes d’hier ou d’aujourd’hui, je n’avais aucune idée du métier que je voulais exercer, alors j’ai choisi de retarder un peu la décision et de me laisser le maximum de choix en faisant une école de commerce – eh oui, personne n’est parfait ! Plus tard, frustré par cet enseignement, j’ai poursuivi – sans jamais les rattraper, aurait écrit Alphonse Allais – des études de sociologie et de lettres. Quand un auteur parle de son éditeur en disant : « et en plus, il a fait une école de commerce », en général, ce n’est pas très flatteur. J’espère être la preuve vivante qu’on peut avoir ce parcours et être attaché aux contenus !

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  • Sur le site de la Charte (le 11 septembre 2017) :

DANS LES PETITS PAPIERS D’EMMANUEL TRÉDEZ,
UN TEXTE LIBRE POUR LA CHARTE

En fait de « petits papiers », je suis dans mes petits souliers au moment d’écrire ce texte pour la Charte. Je suis à la fois honoré par la proposition, intimidé à l’idée de m’exprimer dans cette tribune et… perplexe quant au contenu de mon billet.

Puisque le sujet est libre, je serais tenté de « me peindre tout entier et tout nu » – ce sont les mots de Montaigne, au début de ses Essais, qui me viennent à l’esprit. Entendons-nous, dans la limite de ce qu’autorise la loi de 1949 sur les publications destinées à la jeunesse ! Bref, avec honnêteté, sans chercher à dissimuler mes doutes ou mes angoisses.

Je ne pense pas ici parler de mes livres ou de mes projets – pour en savoir plus sur « ma vie, mon œuvre », les curieux iront visiter mon site –, mais plutôt évoquer mon parcours de chartiste.

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  • Sur le site Bepolar.fr par Hermine Hémon (le 13 avril 2017) :

L’AUTEUR DE ROMANS POUR ADOLESCENTS, EMMANUEL TRÉDEZ NOUS RACONTE
SES DÉBUTS, SES INSPIRATIONS…
Faire du polar à destination de la jeunesse ? C’est ce que fait Emmanuel Trédez depuis plusieurs années avec notamment sa série Mes premières enquêtes destinée au 6-8 ans. Le nouveau volume, Remous à la piscine, vient de sortir avec un voleur qui sévit à la piscine municipale. Et l’homme n’en est pas à son coup d’essai puisqu’il a également une autre série de polars parodiques cette fois. Rencontre sous le signe du roman policier pour nos gamins…

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RENCONTRE AVEC EMMANUEL TRÉDEZ, UN AUTEUR DE TALENT
QUI AIME JOUER AVEC LES MOTS !

Mes Premières Lectures : Pourriez-vous vous présenter aux lecteurs de Mes Premières Lectures ?
Emmanuel Trédez : Dans la famille auteurs, j’ai le profil de l’auteur-éditeur : pendant 17 ans, j’ai édité des livres documentaires chez Nathan (le jour) tout en écrivant des textes de fiction (la nuit). Aujourd’hui, je suis à mon compte, je consacre l’essentiel de mon temps à l’écriture, mais je continue à faire de l’édition en free-lance.
J’écris surtout pour le primaire et le début de collège : premières lectures, premiers romans, romans, selon la tranche d’âge. J’aime passer d’un univers à l’autre, d’un genre à l’autre, d’un format à l’autre…
Dans tous mes livres, d’une façon ou d’une autre, je joue avec les mots. Dans les deux ouvrages que vous avez chroniqués, les jeux de mots occupent une place à part : par leur profusion et par les interactions très fortes qu’ils ont avec les personnages et avec l’intrigue.

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