Parution : le coffret Mes premières enquêtes

À l’occasion de la sortie du coffret autour de la collection Mes Premières enquêtes, à la fin du mois d’octobre, je voudrais revenir sur ma collaboration avec les éditions Auzou. À ce jour, j’en suis très satisfait.

Non pas que l’éditeur soit un philanthrope, et que des droits, il en file en trop… Mais j’ai de quoi être content de cette série, jugez plutôt :
– Jamais je n’avais écrit une série aussi longue.
Fin 2018, j’aurai publié 8 titres ;
– Jamais aucun de mes livres n’avait atteint ce niveau de ventes en librairie ;
– Jamais je n’avais eu les honneurs d’un coffret…

C’est une première aussi :
– Auzou m’a demandé de participer à la réunion de représentants, pour le lancement de la collection ;
– Chacun des cinq tomes de la série, au moment de sa parution, s’est classé parmi les 100 meilleures ventes de livres ;
– Quand je pousse la porte d’une librairie, il est rare que je ne trouve pas plusieurs tomes de la série…
Ça fait bizarre, ça ne m’arrive jamais avec mes autres livres, avec mes autres éditeurs !

La série marche bien, sinon Auzou n’aurait pas lancé ce coffret pour les fêtes : il comprend le futur tome 6, Le passage secret, disponible à partir de janvier 2018, et les accessoires du “parfait détective” : un carnet et une lampe torche.

Si je suis satisfait sur le plan commercial, il en est de même pour le plan éditorial. Je me félicite de la collaboration avec mes éditrices. Je prends beaucoup de plaisir à faire vivre mes personnages (Enzo et son chien Max) et à imaginer les enquêtes et les messages à décoder – chaque titre tourne autour d’un jeu de lettres (anagrammes, acrostiches, allographes…) ; on ne se refait pas !

          

Mes éditrices m’ont demandé de donner à Max, le chien d’Enzo, un vrai rôle, ce qui n’est pas une mince affaire, mais je crois que c’est une bonne idée… À chaque chapitre, le petit chien doit non seulement apparaître – c’est déjà un casse-tête de justifier sa présence au musée, à la piscine, à l’école… –, mais aussi être actif. Ce n’est pas tout, le lecteur doit impérativement participer au décodage des messages en même temps qu’Enzo. Parfois, je râle ; c’est compliqué de tenir compte de toutes ces contraintes, mais j’essaye de relever le défi ! Et quand j’y arrive, je suis content…

   

D’ailleurs, mes efforts ont été récompensés : le premier tome, Le Fantôme du château, a été sélectionné à plusieurs reprises dans des prix littéraires et a même décroché le prix des Embouquineurs en 2017. Ce livre a aussi de support à la visite du château de Tarascon, l’été 2016, dans le cadre de l’opération Lire en short. La notoriété (relative) de la collection me vaut d’être invité dans les classes, au même titre que mes livres chez Nathan, par exemple, et de participer à des salons où je dédicace beaucoup ces ouvrages. Il faut dire qu’on a envie de les prendre en main, ces petits romans. Ça, c’est l’effet Maud Riemann : les couvertures, et de manière générale les illustrations, sont vraiment réussies !

Par le passé, Auzou n’a pas toujours eu une très bonne image auprès des auteurs, des éditeurs, des libraires. Je crois que les choses ont changé. Pour ma part, je vis une belle aventure éditoriale avec Auzou. Pourvu que ça dure !

Pour en savoir plus sur les différents tomes de la série, cliquez ici.