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Hier est paru, chez Didier jeunesse, le troisième tome des aventures de mon cher Lapin. Après Le portrait du Lapin et Le concert de Lapin, voici Le film de Lapin ; après la peinture et la musique, le cinéma…
Sur un malentendu, Lapin se trouve engagé sur le tournage d’un film. Conquis par la magie du cinéma, il ne songe plus qu’à de devenir acteur. Après avoir enchaîné les rôles de figurant, il finit par décrocher son premier grand rôle : il incarnera à l’écran Arsène Lapin ; il a la tête de l’emploi !
Plutôt qu’un chaud lapin, notre héros est un cœur d’artichaut qui tombe amoureux au premier regard : de Belette, à qui il envoie le portrait de lui qu’a peint maître Renard (Le portrait du lapin) ; de Biche, pour qui il se met au violon car la belle ne jure que par les musiciens (Le concert de Lapin) ; de Chatte avec qui il partage l’affiche (Le film de Lapin).
Le début de carrière de Lapin est l’occasion d’évoquer (rapidement) l’histoire du cinéma ; le passage du muet au parlant, puis l’arrivée de la couleur. On y verra un hommage entre autres à Chantons sous la pluie, cette comédie musicale que j’aime tant. La scène du gâteau rappellera aussi une scène culte de Certains l’aiment chaud… Les parents souriront peut-être aux nombreuses références cinématographiques. Quant aux enfants, cela ne les empêchera pas d’apprécier l’album !
Avec ce troisième tome des aventures de Lapin, j’ai retrouvé le plaisir de raconter une histoire en vers (pour être précis, en alexandrins).
Delphine Jacquot a encore donné le meilleur d’elle-même pour créer les illustrations de ce magnifique album. Élégance, finesse, humour… Quel bonheur de plonger dans ses images !
Bon film !